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Une rave-party illégale en Lozère, ayant attiré jusqu'à 12 000 personnes, a été le théâtre d'un accident mortel. Les autorités ont procédé à 652 verbalisations et des saisies, révélant le chaos de l'événement.

La préfecture de la Lozère a confirmé le démantèlement en cours de la rave-party illégale qui a sévi à Mont-Lozère-et-Goulet tout le week-end, attirant jusqu’à 12 000 participants. Un bilan désastreux se dessine, avec 652 verbalisations déjà émises, signe d’une impunité largement bafouée face aux autorités.

Le drame a frappé dès samedi : une jeune femme de 25 ans a trouvé la mort dans un tragique accident de la route. Elle tentait de rejoindre ce rassemblement illicite sur un chemin non carrossable, soulignant la dangerosité et l’imprudence inhérentes à ces événements sauvages.

Malgré les tentatives des autorités pour « limiter l’accès des teufeurs » en fermant les routes dès vendredi, la fête a continué de grossir, passant de 4 000 participants vendredi à 9 000 samedi, pour culminer à 12 000 dimanche. Une faille regrettable dans les dispositifs de sécurité, illustrant l’impuissance face à l’ampleur du phénomène. La préfecture a rapporté des saisies de stupéfiants, de matériel et de véhicules, confirmant l’environnement de non-droit qui a régné sur ce site.

Les pompiers, mobilisés face à un risque d’incendie « élevé », ont dû procéder à 156 interventions de secours, prouvant la surcharge des services d’urgence causée par cette débauche. Ce rassemblement, qualifié sobrement d’« événement musical à caractère festif illégal » par les autorités, a non seulement défié la loi mais a également mis en lumière des lacunes criantes en matière de sécurité et de gestion des foules.