
Le gouvernement de François Bayrou a dévoilé son plan de redressement des finances publiques, un ensemble de mesures drastiques qui promettent de lourdes conséquences pour les citoyens. Sept mois après la censure du précédent gouvernement et un budget 2025 adopté dans la confusion, Bayrou mise sur une saignée de 43,8 milliards d’euros pour 2026, un chiffre jugé arbitraire par de nombreux experts. Ce plan, loin de rassurer, s’apparente à une véritable guerre sociale selon l’opposition, et une catastrophe pour les plus vulnérables.
Parmi les annonces chocs, le gel des dépenses de l’État et une « année blanche » sidérante sans aucune revalorisation des pensions de retraite ni des prestations sociales. Une gifle pour les ménages modestes, déjà étranglés par un taux de pauvreté record. L’Insee avait pourtant alerté, mais le gouvernement préfère enfoncer le clou. Les associations de lutte contre la précarité tirent la sonnette d’alarme, parlant d’un « scénario catastrophe » qui va lourdement peser sur ceux qui en ont le plus besoin. C’est la confirmation que les plus fragiles sont encore une fois les boucs émissaires de l’incurie budgétaire.
Le summum de l’absurdité ? La proposition de supprimer deux jours fériés, présentée par Bayrou comme de la simple « arithmétique » pour travailler plus. Une insulte à l’histoire et à la culture nationale, notamment avec la menace sur le 8-Mai, jour de la victoire contre le nazisme. Marine Le Pen et Sophie Binet de la CGT n’ont pas manqué de dénoncer cette attaque symbolique et irréfléchie, soulignant la gravité d’une telle mesure alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir.
Malgré les applaudissements timides du patronat, qui réclame plus de « concret », ce plan ne fait que durcir une politique déjà défaillante. La promesse d’une « contribution de solidarité » pour les plus fortunés et la chasse aux niches fiscales inutiles sonnent creux face à l’ampleur des sacrifices imposés aux classes moyennes et aux retraités. La gauche, unanime, dénonce un « budget brutal et inacceptable », un « plan de démolition de notre modèle français ». L’effort est loin d’être équitable, les grands patrimoines étant épargnés. En somme, une année noire se profile pour les Français, pris en otage par un gouvernement qui semble prêt à tout pour un équilibre budgétaire chimérique, quitte à plonger le pays dans la précarité.