
Le chaos budgétaire plane sur la France alors que François Bayrou s’apprête à dévoiler un plan de redressement désespéré de 40 milliards d’euros. Loin de la discrétion espérée, les divisions politiques éclatent au grand jour, menaçant de faire chuter le gouvernement. La censure, jadis une lointaine menace, devient une réalité palpable, orchestrée par La France insoumise et le Rassemblement national.
Éric Coquerel, figure de proue de la gauche radicale, prédit une utilisation forcée du 49.3, prélude quasi certain à une motion de censure dévastatrice. Selon lui, ce gouvernement agonisant ne survit que grâce à un fragile équilibre, dépendant même du RN. Le but ? Non seulement vaincre ce budget, mais aussi, et surtout, abattre François Bayrou lui-même. Une rhétorique qui sent la poudre et promet un automne incandescent.
Au Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy brandit l’épouvantail de la hausse d’impôts et fustige l’idée d’une « année blanche » qui, selon lui, n’est qu’une nouvelle ruse pour dépouiller les citoyens. Sébastien Chenu enfonce le clou, affirmant que le RN s’opposera à tout effort supplémentaire imposé aux Français, des travailleurs aux retraités, exigeant plutôt des coupes drastiques dans des domaines comme la contribution à l’UE et la suradministration. Une position intransigeante qui met le gouvernement au pied du mur.
Même la gauche modérée, représentée par Philippe Brun, met en garde contre l’impunité des plus riches. Cependant, l’idée d’une « taxe Zucman » sur les ultra-riches, bien que prometteuse pour renflouer les caisses, est violemment rejetée par un gouvernement qui la qualifie de « confiscatoire ». Pendant ce temps, la CGT exhorte à ponctionner les actionnaires et les rentiers, dénonçant le manque de transparence des aides publiques aux entreprises. Alors que François Bayrou se prépare à son grand oral, le soutien politique semble plus que jamais s’effriter, annonçant des jours sombres pour l’économie française et la stabilité gouvernementale.