
Semaine après semaine, le Shin Bet et la police israélienne démasquent un réseau d’espions qui opère au cœur même d’Israël. Cinq nouvelles arrestations début juillet, toutes des citoyens israéliens de confession juive, illustrent l’ampleur de cette **menace interne**. Alors que le Mossad est salué pour ses infiltrations audacieuses en Iran, la découverte de ces cellules endogènes travaillant pour Téhéran sème le doute et la consternation.
La question cruciale demeure : ces traîtres ont-ils guidé les missiles iraniens lors du récent conflit de douze jours entre le 13 et le 24 juin ? Bien que la liste complète des sites touchés reste secrète, les dégâts parlent d’eux-mêmes. Au moins six **bases militaires stratégiques** ont été bombardées, dont la base aérienne de Tel Nof et le quartier général du Mossad à Glilot. L’institut Weizmann des sciences, fleuron de la recherche, a également subi des dommages considérables à Rehovot.
Ces frappes d’une précision alarmante suggèrent un niveau de renseignement collecté bien avant le conflit. La facilité avec laquelle l’ennemi a pu frapper des cibles sensibles met en lumière une **faille sécuritaire majeure** et une vulnérabilité interne insoupçonnée. Israël doit désormais faire face à un double défi : contrer les menaces extérieures et purger les éléments hostiles qui corrodent la confiance et la sécurité de l’intérieur.
L’onde de choc de ces révélations est profonde. Le pays, habitué à une vigilance constante face aux menaces externes, découvre avec effroi que le danger peut provenir de ses propres rangs. Cette crise de confiance met en péril la **sécurité nationale** et impose une réévaluation drastique des méthodes de contre-espionnage et de la surveillance interne.