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Dmitri Medvedev, proche de Poutine, multiplie les déclarations belliqueuses, affirmant que l'Occident mène une guerre contre la Russie et que des frappes préventives sont envisageables. Une escalade inquiétante.

L’ancien président russe Dmitri Medvedev, fidèle allié de Vladimir Poutine, ne cesse de provoquer l’indignation par ses déclarations incendiaires. Ce jeudi 17 juillet, il a franchi une nouvelle étape, affirmant que l’Occident mène une guerre totale contre la Russie. Sa conclusion glaçante ? Moscou doit «répondre pleinement» et envisager des frappes préventives. Une rhétorique alarmante qui ne manque pas d’inquiéter sur les intentions réelles du Kremlin.

Medvedev, vice-président du puissant Conseil de sécurité russe, a balayé d’un revers de main les craintes occidentales d’une attaque russe contre l’Europe, les qualifiant d’«inepties». Pourtant, ses propres avertissements passés contredisent cette apparente modération. Ses sorties publiques, souvent diffusées sur des plateformes comme X (anciennement Twitter), sont devenues un baromètre inquiétant des tensions géopolitiques.

On se souvient de son message alarmant à l’attention du président américain, évoquant sans détour une Troisième Guerre mondiale. De même, son insistance sur l’option nucléaire, notamment en cas de succès ukrainien sur le terrain, a de quoi glacer le sang. Il a maintes fois évoqué le spectre d’une «apocalypse nucléaire», une menace à peine voilée qui pèse lourdement sur la stabilité mondiale. Ces déclarations, loin d’être anodines, sont perçues comme une tentative délibérée de maintenir une pression maximale et de justifier une escalade potentielle.

En dépit des dénégations russes concernant une attaque de l’OTAN, les paroles de Medvedev résonnent comme un funeste présage, alimentant les craintes d’un conflit inévitable. Le monde observe avec une appréhension grandissante cette spirale verbale qui pourrait, à tout moment, basculer dans une confrontation d’une ampleur catastrophique.