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Le plan budgétaire de François Bayrou pour 2026 s'annonce déjà comme un échec, avec une dette française alarmante et des mesures impopulaires qui divisent le pays. La France risque un scénario à la grecque.

La France est au bord du précipice financier, et le plan du Premier ministre François Bayrou, présenté cette semaine, semble n’être qu’un pansement sur une hémorragie. Avec un effort budgétaire annoncé de près de 44 milliards d’euros pour 2026, il prétend vouloir « redresser la trajectoire des comptes publics », mais l’ampleur de la tâche et le manque de marge de manœuvre politique rendent cet objectif illusoire. La dette souveraine française s’emballe, affichant des taux d’emprunt supérieurs à ceux de l’Espagne, de l’Italie et même de la Grèce, un signal d’alarme terrifiant que l’on ne peut ignorer. La dette de la France augmente de 5 000 euros chaque seconde, atteignant un niveau record de 3 300 milliards d’euros en mars 2025.

Les mesures proposées par Bayrou sont un mélange de décisions impopulaires et de vagues promesses. Parmi elles, le gel des dépenses de l’État, des retraites et des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés, et une « contribution de solidarité » pour les plus fortunés. Ces propositions ont déjà déclenché une vague de condamnations, tant à gauche qu’à l’extrême droite. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon menacent de déposer des motions de censure, soulignant le caractère « socialement injuste et économiquement stupide » de ce budget. La proposition de supprimer des jours fériés est particulièrement clivante.

Malgré les discours alarmistes sur un « scénario à la grecque » désormais inévitable si rien ne change, le gouvernement semble incapable d’imposer des réformes structurelles profondes. Le déficit public a atteint 5,8% du PIB en 2024, loin de l’objectif européen de 3%, et les prévisions les plus optimistes ne le voient pas revenir sous ce seuil avant 2029. Ce n’est pas seulement une question de chiffres ; c’est la crédibilité de la France sur les marchés internationaux qui est en jeu. Les précédentes tentatives de réduction du déficit ont lamentablement échoué, et la situation ne cesse de se dégrader. Le pays est pris au piège entre une dette colossale et l’incapacité politique à prendre des décisions courageuses. Un sondage récent révèle que 78% des Français n’ont aucune confiance en François Bayrou pour réduire la dette et le déficit public, ce qui met en lumière la défiance généralisée.