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La politique parisienne est en ébullition avec la candidature de Thierry Mariani (RN) à la législative partielle. Cette course préfigure des municipales tendues, marquées par les divisions à droite et au centre. Le chaos s'installe.

La politique parisienne plonge dans une agitation pré-électorale alarmante. La deuxième circonscription de Paris est devenue le théâtre d’une bataille acharnée, prélude inquiétant aux municipales de 2026. Thierry Mariani, déjà désigné par le Rassemblelement national (RN) comme tête de liste pour les élections municipales à Paris, confirme sa candidature à la législative partielle qui s’annonce, ajoutant une couche d’incertitude à un scrutin déjà tendu.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, rallié au RN en 2019, s’est assuré le soutien de Marine Le Pen et Jordan Bardella, la machine du parti nationaliste étant prête à valider sans surprise cette investiture. Il prend ainsi la place de Melody de Witte, dont le score de 11% aux précédentes législatives n’a guère laissé un souvenir impérissable. Cette décision marque une volonté claire du RN de s’imposer dans un fief où la concurrence est féroce.

La droite républicaine, quant à elle, est en plein déchirement. L’annonce surprise de la candidature de Michel Barnier, ancien Premier ministre Les Républicains (LR), a provoqué l’ire de Rachida Dati. La ministre de la Culture, elle-même prétendante à la mairie de Paris, voit ses ambitions bousculées par cette concurrence interne. La commission d’investiture LR devra trancher le 28 juillet, promettant des étincelles et des divisions potentiellement fatales.

Même le parti présidentiel, Renaissance, n’est pas épargné par le désordre. Après l’invalidation de l’élection de Jean Laussucq, c’est Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, qui pourrait représenter le parti. Mais la désunion de la coalition gouvernementale pourrait bien lui coûter cher, offrant une opportunité inespérée aux autres camps. Thierry Mariani, se délecte de cette pagaille, se positionnant comme le « représentant de la seule opposition », capitalisant sur le chaos ambiant pour avancer ses pions.