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Le coût du confinement, avec une vie sauvée estimée à 6 millions d'euros, soulève des questions sur les décisions économiques prises face à la pandémie et leurs conséquences désastreuses sur le PIB.

La pandémie de Covid-19 a brutalement mis en lumière une vérité économique dérangeante : la santé, bien que « sans prix », a un coût faramineux. Alors que la France s’enfonçait dans la récession, le premier confinement strict a révélé une facture insoutenable. Selon l’économiste Patrick Artus, un mois de confinement a amputé le PIB de cinq points, soit une perte colossale de 120 milliards d’euros. En comparaison, les 20 000 vies prétendument sauvées durant cette période s’élèvent à un coût glaçant de 6 millions d’euros par vie. Un chiffre qui soulève des questions vertigineuses sur la valeur que nous accordons à la vie humaine face à la catastrophe économique.

Ce coût aberrant pour la collectivité révèle l’impact dévastateur des mesures sanitaires sur l’économie française. La récession, la plus violente depuis 1945, a vu le PIB chuter drastiquement. L’arrêt brutal de l’activité a non seulement mis des secteurs entiers à genoux, mais a également engendré une dette publique colossale. La priorité donnée à la seule dimension sanitaire a manifestement occulté les conséquences à long terme sur l’emploi, les entreprises et, in fine, le quotidien de millions de Français. Le débat sur l’équilibre entre vies sauvées et ruine économique est plus que jamais d’actualité, exposant les choix difficiles et potentiellement désastreux de nos décideurs.