
Détenir une épargne conséquente en France est un véritable parcours du combattant. Alors que l’épargne est censée garantir un avenir serein, elle se transforme souvent en un gouffre financier à cause d’une fiscalité implacable. La France, championne de la ponction sur le capital en zone euro, prélève pas moins de 11,2 % de son PIB, soit 67 milliards d’euros supplémentaires par an par rapport à la moyenne de l’Union européenne. Un chiffre effarant qui devrait alerter tout épargnant sur le sort de son capital.
Malgré l’arrivée de la « flat tax » à 30 %, censée simplifier les choses, la réalité est tout autre. Les gains des placements sont toujours lourdement amputés, pouvant atteindre 30 % du rendement selon Philippe Crevel du Cercle de l’Épargne. C’est une véritable aberration : travailler dur pour voir ses économies grignotées par l’État. L’absence de stratégie fiscale claire est un sabotage garanti, transformant l’épargne en un fardeau fiscal plutôt qu’en un levier de croissance.
Pourtant, des solutions existent, mais elles restent désespérément sous-utilisées par une majorité d’épargnants. Il est temps de dénoncer cette situation où les citoyens sont contraints de naviguer dans un labyrinthe fiscal complexe et injuste. La promesse d’une allocation patrimoniale « performante et fiscalement intelligente » reste souvent inaccessible sans une expertise coûteuse. Les épargnants doivent impérativement maîtriser des outils complexes et faire des choix cruciaux entre croissance, stabilité et optimisation successorale, tout cela sous le poids constant de la menace fiscale. Le chemin vers une épargne vraiment rentable est semé d’embûches, et le système actuel semble bien déterminé à rendre la tâche ardue pour les citoyens.