
Le cauchemar est devenu réalité pour l’équipe de France féminine. Malgré l’optimisme affiché, les Bleues ont subi une humiliante défaite en quarts de finale de l’Euro, s’inclinant face à une Allemagne pourtant réduite à dix. Un scénario qui laisse un goût amer et soulève de sérieuses questions sur la capacité de cette équipe à gérer la pression des grands rendez-vous. La déception est palpable, le sentiment d’échec cuisant.
Laurent Bonadei, le sélectionneur, a beau tenter de minimiser la casse, sa frustration est évidente. «Je pensais qu’on avait fait le plus dur en ouvrant le score face à cette équipe réduite à dix», a-t-il concédé, pointant du doigt un manque de justesse technique et des opportunités gâchées. L’Allemagne, pourtant diminuée, a fait preuve d’un héroïsme qui a cruellement manqué aux Françaises, incapables de concrétiser leur supériorité numérique. Les tirs au but, cette loterie fatale, ont achevé de sceller leur sort, laissant la jeune Alice Sombath en proie aux regrets.
La réaction de Selma Bacha est sans appel : pour elle, la victoire allemande n’était «pas méritée». Une déclaration de mauvaise perdante qui en dit long sur la difficulté à accepter cette débâcle. Entre les buts refusés, la barre transversale et le manque de chance, l’échec est attribué au destin plutôt qu’à une remise en question de la performance. Sakina Karchaoui parle d’une situation «totalement frustrante» et «injuste», soulignant l’expérience allemande. Ces lamentations masquent-elles une incapacité chronique à franchir les paliers décisifs ? L’aventure s’arrête brutalement, et l’espoir d’un titre s’éloigne une fois de plus, laissant les fans dans l’amertume.