
François Bayrou, le chef du gouvernement, vient de fixer un délai de deux mois pour imposer son plan de rigueur budgétaire, un projet déjà contesté qui pourrait bien plonger la France dans une crise encore plus profonde. Loin de rassurer, les déclarations de Bayrou sur BFMTV depuis Pau, promettent des «prises de parole pour préciser, affiner, répondre», mais l’ombre d’une censure plane déjà sur ce gouvernement.
Malgré les avertissements, Bayrou campe sur ses positions : il est prêt à «discuter», mais sans «reculer» sur ses objectifs de réduction du déficit. Une intransigeance qui augure mal des négociations à venir, alors que l’opposition gronde et que l’avenir économique du pays semble de plus en plus incertain. Le plan prévoit une coupe drastique de près de 44 milliards d’euros en 2026, une somme colossale qui laisse présager des conséquences dévastatrices pour les citoyens.
Comparant ce défi à l’ascension de «l’Himalaya», Bayrou met en scène un «danger mortel» pour la France, pris au piège de sa dette et de son déficit croissants. Une rhétorique alarmiste qui, loin de galvaniser, souligne l’ampleur du désastre et l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions moins brutales. Pendant ce temps, le Premier ministre s’affiche au Tour de France et fait visiter Pau à Yaël Braun-Pivet, l’image d’une déconnexion flagrante avec les réalités économiques que subissent les Français.