unemployment-reform-impact
La réforme de l'assurance-chômage, visant des milliards d'économies, menace d'appauvrir les demandeurs d'emploi. Une mesure décriée et socialement dévastatrice.

La réforme de l’assurance-chômage, prônée par le gouvernement, menace de frapper durement les demandeurs d’emploi. Loin d’être une simple ajustement, cette mesure est un coup de massue qui pourrait générer entre 2 et 2,5 milliards d’euros par an, selon les révélations de la CPME. Un chiffre ahurissant, obtenu lors d’une rencontre avec la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet. Le gouvernement, dans une tentative désespérée de redresser des comptes publics chancelants, n’hésite pas à sacrifier les plus vulnérables. Cette réforme, présentée sous le sceau de l’« incitation à l’activité », est en réalité un artifice pour masquer une austérité budgétaire aveugle.

L’entourage de la ministre, embarrassé par la fuite de ces chiffres, se retranche derrière l’excuse éculée des « concertations en cours ». Une manœuvre transparente pour éviter de confirmer l’ampleur du désastre à venir. Pendant ce temps, les chômeurs et leurs familles sont laissés dans l’incertitude et l’angoisse. Cette stratégie du gouvernement, sous l’impulsion du Premier ministre François Bayrou, est une attaque frontale contre le filet de sécurité sociale français. Plutôt que de s’attaquer aux véritables problèmes économiques, le gouvernement choisit la voie de la punition sociale, aggravant la précarité et sapant la confiance. L’avenir s’annonce sombre pour ceux qui luttent déjà.