
La compagnie aérienne Alaska Airlines et sa filiale Horizon Air ont plongé leurs passagers dans le chaos, contraintes de suspendre tous leurs vols suite à une **panne informatique dévastatrice** survenue dimanche soir. Une fois de plus, les défaillances technologiques révèlent la fragilité des systèmes, laissant des milliers de voyageurs dans l’incertitude et la frustration.
La nature exacte de cette panne reste désespérément floue, alimentant les spéculations. Le site web de la compagnie est resté inaccessible des heures durant, signe d’une **désorganisation criante**. Tandis qu’Alaska Airlines s’excuse platement pour le « désagrément », les répercussions promettent de s’étendre bien au-delà de la soirée, confirmant une gestion de crise laborieuse et une communication tardive.
Les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires acerbes, témoignant de l’exaspération des clients. Des passagers bloqués pendant des heures, des retards non annoncés : le tableau est sombre. « C’est brutal. Cela fait deux heures que nous sommes assis à l’aéroport », s’est indigné un utilisateur, tandis qu’un autre déplorait une « dégradation considérable » du service ces dernières années. Ces témoignages cinglants soulignent un mécontentement profond et une confiance érodée.
Cet incident s’ajoute à une série noire pour Alaska Airlines, déjà sous le feu des critiques après l’arrachement d’une porte d’un Boeing 737 Max 9 en janvier 2024. Un événement qui avait cloué au sol de nombreux appareils et mis en lumière les **graves lacunes de Boeing en matière de formation**. La cinquième plus grosse compagnie aérienne des États-Unis, fraîchement enrichie du rachat de Hawaiian Airlines, semble naviguer de crise en crise, peinant à inspirer confiance malgré sa flotte imposante de plus de 360 avions.