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La suspension brutale de l'aide américaine via l'USAID, décidée par l'administration Trump, engendre une crise humanitaire mondiale, laissant des populations vulnérables face à des pénuries d'eau et d'autres besoins vitaux.

La décision de l’administration américaine de suspendre brutalement l’aide de l’USAID, annoncée en janvier et confirmée en mars, a déclenché une véritable crise humanitaire. Malgré les protestations mondiales, Donald Trump a mis à exécution sa conviction que des milliards de dollars étaient dilapidés, entraînant des conséquences dévastatrices.

Le 10 mars, Washington a confirmé l’abandon de 83 % des programmes et la fermeture pure et simple de l’USAID, cette administration indépendante qui œuvrait depuis 1961. L’agence a officiellement cessé ses activités le 1er juillet, sous le regard impuissant des populations dépendantes de son soutien. Le secrétaire d’État, Marco Rubio, a même profité de l’occasion pour réaffirmer la détermination des États-Unis à rompre avec leur rôle de premier donateur d’aide publique au développement.

Cette volte-face, menée sans la moindre hésitation, contraste amèrement avec d’autres politiques de l’administration, comme la guerre commerciale, où les atermoiements sont légion. À Goma, en République démocratique du Congo, des enfants sont déjà contraints de dormir en attendant désespérément de pouvoir remplir des bidons d’eau. Les coupes drastiques dans les programmes de l’USAID ont déjà créé de graves pénuries d’eau, illustrant la violence de cette décision unilatérale et ses conséquences tragiques sur le terrain.