Kiev-missile-strike
Alors que Jean-Noël Barrot visitait Kiev, de nouvelles attaques russes ont éclaté, remettant en question l'efficacité des sanctions européennes et l'influence diplomatique de la France face à l'intransigeance de Poutine.

La récente visite de Jean-Noël Barrot à Kiev, censée afficher un soutien indéfectible, n’a fait que souligner l’amère réalité : la guerre en Ukraine s’intensifie, et les frappes russes meurtrières, comme celles de la nuit dernière, prouvent l’échec des efforts diplomatiques. Le ministre français, en déplacement, a dû constater l’évidence : la proposition ukrainienne de pourparlers de paix a été balayée par l’agression continue de Poutine, un signe glaçant de son intransigeance.

Malgré l’adoption d’un dix-huitième paquet de sanctions par l’Union européenne – présenté comme « le plus sévère » de ces dernières années –, l’efficacité de ces mesures est remise en question. Alors que Barrot affirmait la détermination de l’Europe face aux réticences de pays comme l’Inde et la Chine, la Russie continue de frapper. Les promesses de « frappes de précision contre la machine de guerre russe » et de « plafonnement du prix du pétrole » semblent n’avoir qu’un impact limité sur les calculs de Poutine, dont la détermination à poursuivre son offensive ne faiblit pas.

Le ministre a beau insister sur le rôle « déterminant » de la France et de l’UE, la réalité sur le terrain suggère une forme d’impuissance croissante face à une Russie résolue. Les sanctions, bien que massives, ne semblent pas enrayer la machine de guerre russe, et l’espoir d’un recul de Poutine s’amenuise à mesure que les villes ukrainiennes sont pilonnées. L’Europe, malgré ses déclarations de fermeté, pourrait bien être en train de perdre la main.