
Un nouveau coup de théâtre secoue la presse américaine : le Wall Street Journal a été brutalement écarté de la liste des médias autorisés à voyager avec Donald Trump en Écosse. La raison ? Un article explosif du quotidien révélant une prétendue lettre salace adressée par le président américain à Jeffrey Epstein, le délinquant sexuel désormais décédé. Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, a fustigé le « comportement mensonger et diffamatoire » du journal, justifiant ainsi cette exclusion retentissante. Cette décision survient alors que Donald Trump a déjà intenté une action en diffamation de 10 milliards de dollars contre le Wall Street Journal et Rupert Murdoch, son patron, pour la publication de cet article qui le mettrait en grande difficulté.
Cette escalade de tensions s’inscrit dans un schéma inquiétant. Depuis son retour au pouvoir, l’administration Trump n’a cessé de reprendre en main la composition du « pool » de journalistes, un groupe restreint qui suit le président de près. Des géants comme Associated Press ont déjà été écartés pour des motifs futiles, tandis que des influenceurs pro-« Maga » sont invités à la place, accentuant la fracture entre l’exécutif et la presse traditionnelle.
L’affaire Epstein continue de hanter l’administration Trump. La mort énigmatique du financier en prison a alimenté d’innombrables théories complotistes, particulièrement au sein de la mouvance trumpiste, qui réclamait la publication d’une prétendue liste de clients influents. Cependant, le ministère de la Justice et le FBI ont récemment déclaré n’avoir aucune preuve de l’existence d’une telle liste ou de chantage, provoquant la fureur des partisans « Maga » et creusant un fossé au sein de sa base.