
Longtemps encensée par l’aile droite française, notamment par Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, voit son image de « modèle » s’effriter de manière spectaculaire. Alors que ses admirateurs vantaient sa capacité à « rassembler » et son prétendu « redressement économique », la réalité de sa politique migratoire vient de porter un coup fatal à cette admiration aveugle. Le fameux « modèle » tant brandi se révèle être un échec cuisant, forçant même ses plus fervents supporters à des contorsions embarrassantes pour justifier l’injustifiable.
Le coup de grâce est venu du décret triennal, signé en toute discrétion fin juin, autorisant l’entrée de pas moins de 500 000 travailleurs étrangers entre 2026 et 2028. Une décision qui contredit frontalement le discours anti-immigration sur lequel Giorgia Meloni a bâti sa carrière politique et sa popularité. Cette volte-face spectaculaire met en lumière l’hypocrisie et l’incapacité des dirigeants à tenir leurs promesses électorales, révélant la dure réalité des contraintes économiques qui finissent par balayer les postures idéologiques les plus rigides.
Face à cette trahison perçue par une partie de leur électorat, les figures de la droite française, comme Bruno Retailleau, tentent désespérément de minimiser l’impact, invoquant des « situations très différentes » et une « baisse démographique plus rapide en Italie ». Des excuses qui sonnent creux, prouvant que même les icônes politiques les plus célébrées sont, en fin de compte, soumises aux mêmes réalités économiques et sociales. L’illusion d’une solution simple à des problèmes complexes se dissipe, laissant un goût amer et une profonde désillusion chez ceux qui croyaient encore au mythe du « modèle Meloni ».