
Une réforme potentiellement dévastatrice menace les parents de jeunes enfants. Dès le 1er septembre, des centaines de milliers de familles utilisant des assistantes maternelles ou des nounous verront le calcul de leur complément de libre choix du mode de garde (CMG) bouleversé. Ce changement, présenté comme une « simplification », pourrait bien être un coup dur pour les ménages déjà sous pression.
Jusqu’à présent, le montant de cette aide cruciale reposait sur des tranches de revenus et des bonus complexes. Un système jugé « illisible » par le ministère, mais qui offrait une certaine prévisibilité. Désormais, le nouveau calcul intégrera le nombre d’heures payées à la garde, calquant le modèle des crèches. Cette modification, à première vue anodine, risque de transformer une aide stable en un casse-tête financier pour environ 700 000 familles.
Si l’objectif affiché est la « simplification », la réalité pourrait être tout autre. Les familles devront jongler avec des variables supplémentaires, transformant la gestion de leur budget en un exercice d’équilibriste. Cette réforme, loin d’être un cadeau, semble plutôt être une contrainte supplémentaire imposée aux parents, les plongeant dans l’incertitude quant à l’avenir de leurs aides.