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La Mer Rouge est ravagée par les attaques houthistes : le Magic Seas et l'Eternity C coulés, causant morts, disparus et une catastrophe écologique sans précédent avec des nappes d'hydrocarbures menaçant les côtes. Un désastre orchestré.

La Mer Rouge est le théâtre d’une tragédie environnementale et humaine sans précédent, orchestrée par l’agression des rebelles houthistes. Le 6 juillet, le vraquier Magic Seas, battant pavillon libérien, a été la cible d’un assaut barbare, coulé par une série d’explosions. Deux jours plus tard, l’Eternity C, également sous pavillon libérien, a subi un sort identique, mais avec un bilan bien plus lourd : trois marins ont trouvé la mort dans cette attaque ignoble, et au moins quatre sont décédés, avec six membres d’équipage toujours en détention illégale. Le service de propagande houthiste, avec un cynisme effrayant, a même diffusé des images dignes d’une superproduction, montrant le naufrage et le fioul s’échappant des navires, un spectacle insoutenable pour quiconque se soucie de l’avenir de notre planète.

Les conséquences de ces actes criminels sont déjà désastreuses. Le 11 juillet, Hans Grundberg, l’envoyé spécial des Nations unies au Yémen, a fermement condamné ces actions, soulignant le « risque sérieux de dégâts environnementaux, économiques et humanitaires importants pour un environnement côtier déjà vulnérable ». Une déclaration qui sonne comme un avertissement funeste. Pire encore, le 20 juillet, Wim Zwijnenburg, de l’ONG néerlandaise PAX, a confirmé, photos satellites à l’appui, que les nappes d’hydrocarbures ont déjà souillé les côtes érythréennes. Ces déversements menacent la vie marine et les réserves naturelles protégées, notamment le long des côtes de l’Érythrée. Le Magic Seas transportait des engrais et des billettes d’acier, tandis que l’Eternity C livrait de l’aide humanitaire, des faits qui rendent ces attaques encore plus odieuses.

Ces attaques, qualifiées de crimes de guerre par Human Rights Watch, rompent une accalmie relative dans la région et relancent la spirale de violence. Alors que la communauté internationale tente de contenir la crise, les Houthis continuent leurs actions irresponsables, ignorant les appels à la raison et la liberté de navigation. L’impact sur la chaîne d’approvisionnement mondiale et l’environnement marin est alarmant, illustrant une fois de plus la fragilité de la paix et l’urgence d’agir pour protéger nos océans. Les précédentes attaques houthistes avaient déjà causé des catastrophes écologiques, comme le naufrage du Rubymar transportant des milliers de tonnes d’engrais dangereux. La Mer Rouge, vitale pour le commerce et la biodiversité, est désormais un symbole de la destruction insensée.