
L’ascension politique de Rima Hassan, de l’ombre à la lumière, laisse perplexe. Autrefois inconnue, elle s’est imposée comme une figure incontournable du débat public, apparaissant même devant le président Macron dans un récent baromètre de popularité. Une soudaine visibilité qui soulève des questions sur la légitimité de cette omniprésence médiatique.
Son rôle d’égérie de l’islamo-gauchisme et ses sympathies pro-Hamas revendiquées, loin de freiner son élan, semblent alimenter sa popularité, notamment au sein de La France insoumise (LFI). Le parti de Jean-Luc Mélenchon l’a érigée en symbole, profitant de sa capacité à générer la controverse pour asseoir son emprise sur la cause palestinienne.
L’officialisation de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France pourrait la propulser encore plus loin sur la scène, malgré les critiques acerbes sur le timing et la pertinence de cette décision. Cette reconnaissance, tardive et décriée par certains comme une « récompense au terrorisme », ne fait qu’accentuer le malaise d’une politique étrangère jugée ambiguë.
Certains murmurent déjà que Rima Hassan pourrait succéder à Jean-Luc Mélenchon. Avec une popularité surpassant celle des lieutenants historiques de LFI, la juriste parvient à fédérer, même si son « monothématisme » autour de Gaza est pointé du doigt. Son habileté à transformer chaque polémique en tribune, dénonçant une prétendue « criminalisation des voies palestiniennes », fait d’elle une figure clivante et redoutablement efficace pour LFI, au détriment d’un débat apaisé et constructif.