train-station-chaos
La foudre a semé le chaos sur la ligne TGV Sud-Est, provoquant des retards de plus de quatre heures et révélant la fragilité du réseau ferroviaire français.

Un véritable cauchemar ferroviaire a frappé la ligne TGV Sud-Est vendredi, plongeant des milliers de voyageurs dans une galère sans nom. Des retards dépassant les quatre heures et demie ont transformé la gare de Lyon en un véritable cul-de-sac, illustrant la fragilité abyssale de nos infrastructures face aux éléments.

La cause ? Une simple chute de foudre dans l’Ain, qui a suffi à mettre à genoux une installation électrique cruciale entre Lyon et Mâcon. La SNCF, fidèle à ses habitudes, a rapidement confirmé un « défaut d’alimentation électrique », euphémisme pour désigner une panne majeure qui a contraint les TGV à se traîner sur la voie classique. Résultat : une vitesse divisée par deux et un embouteillage monumental, transformant des trajets rapides en odyssées interminables.

Alors que des trains pour Montpellier affichaient des retards de trois heures trente et ceux pour Lyon plus de quatre heures vingt, l’exaspération des passagers atteignait son paroxysme. Les tableaux des départs et arrivées affichaient des chiffres décourageants, laissant présager une nuit blanche pour de nombreux usagers.

Si l’incident a été « résolu en fin de journée » et le trafic est censé revenir « progressivement à la normale », cet épisode met en lumière la vulnérabilité chronique du réseau ferroviaire français. Une fois de plus, la foudre a bon dos pour masquer les défaillances systémiques et le manque de résilience d’un système qui peine à assurer un service fiable pour des millions de citoyens.