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Le géant du luxe LVMH affiche une croissance anémique et un avenir incertain. Sa division phare, Mode & Maroquinerie, est en chute libre, laissant planer le doute sur une reprise.

Le géant du luxe LVMH a beau clamer avoir « mieux défendu ses marges », la réalité est bien plus sombre. Le premier semestre révèle une croissance anémique et une visibilité quasi-nulle. La question qui hante les marchés est glaçante : la division phare Mode & Maroquinerie, véritable vache à lait du groupe, pourra-t-elle un jour se relever de cette chute vertigineuse ?

L’illusion d’un « point bas » a brièvement fait frémir la Bourse de Paris, l’action LVMH reprenant quelques maigres pourcents après une dégringolade de près de 25 % depuis janvier. Mais que cache ce sursaut éphémère ? Des comptes semestriels tout juste « supérieurs à des attentes très prudentes », un euphémisme pour masquer une performance désastreuse.

Le chiffre d’affaires s’est effondré à 39,81 milliards d’euros, soit un recul brutal de 4 %, dont 3 % en organique. Pire encore, la Mode & Maroquinerie, qui représente près de la moitié des ventes du groupe (Louis Vuitton, Christian Dior), a vu son activité chuter de 7 % sur six mois, et même de 9 % au seul deuxième trimestre. C’est la seule branche à s’enfoncer davantage, signe d’une crise profonde et structurelle.

Même les Vins & Spiritueux, ou encore les Parfums, n’échappent pas à la décadence, réussissant tout juste à freiner leur chute. LVMH semble pris au piège d’une stagnation dangereuse, où les espoirs d’une reprise solide s’éloignent chaque jour un peu plus, laissant les investisseurs dans l’expectative d’un futur incertain et potentiellement désastreux.