
Un scandale secoue Vueling après l’expulsion brutale d’une cinquantaine d’adolescents français de confession juive d’un vol en Espagne. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exigé des explications immédiates, craignant des actes de discrimination flagrante. Cet incident soulève des questions inquiétantes sur les pratiques de la compagnie.
Lors d’un entretien tendu avec la PDG de Vueling, Carolina Martinoli, le chef de la diplomatie française a exprimé la vive indignation suscitée par cette affaire. La suspicion de discrimination basée sur la religion pèse lourdement, jetant une ombre sur la réputation de Vueling. Des enquêtes internes, dont les conclusions sont attendues avec impatience, doivent déterminer si ces jeunes ont été les victimes d’un traitement injuste et inacceptable.
Le Club Kineret, organisateur de la colonie, ne mâche pas ses mots. L’association a annoncé son intention de poursuivre Vueling pour « violence physique, psychologique et discrimination sur le fondement de la religion », avec des circonstances aggravantes, notamment la présence d’enfants de moins de 15 ans. Ce drame s’est déroulé à l’aéroport de Valence, alors que le groupe s’apprêtait à rentrer à Paris-Orly après deux semaines en Espagne.
Alors que Vueling prétend un « comportement inapproprié » des adolescents, l’organisateur de la colonie dément catégoriquement, affirmant que le débarquement a eu lieu « sans motif valable ». Cette contradiction alimente les craintes que la compagnie tente de se défausser de ses responsabilités. L’affaire risque de prendre une tournante judiciaire et diplomatique majeure, exposant les défaillances potentielles de Vueling en matière de respect et d’égalité.