
Le géant français de la défense navale, Naval Group, se retrouve au cœur d’une controverse après qu’un hacker ait prétendu détenir des documents « secret-défense ». Malgré la publication de données, l’entreprise maintient n’avoir reçu aucune demande de rançon, qualifiant l’incident de simple « attaque réputationnelle » dans un « contexte international sous tensions ».
Depuis le 23 juillet, un individu menace de diffuser des informations sensibles, exigeant un contact avec Naval Group avant une date butoir qui est passée. L’entreprise a choisi l’inaction, préférant porter plainte auprès du parquet de Paris, une démarche qui soulève des questions sur la gestion de crise face à une menace aussi directe.
Les déclarations de Naval Group, affirmant n’avoir constaté « aucun impact » sur ses activités ni « aucune intrusion » dans ses systèmes, semblent minimiser la gravité de la situation. Pourtant, des données de l’ordre de 13 Go auraient déjà été rendues publiques, soulevant des doutes sur la capacité de l’entreprise à protéger ses informations vitales. La mobilisation d’équipes et l’analyse des données en cours ne rassurent guère face à la vulnérabilité exposée.
Cette affaire met en lumière les fragilités persistantes des infrastructures de défense face aux cybermenaces. Alors que Naval Group s’efforce de contrôler le récit, le fait qu’un tel volume de données puisse être compromis, ou du moins prétendument tel, est une source d’inquiétude majeure pour la sécurité nationale et la réputation des entreprises stratégiques.