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Alors que des « pauses humanitaires » sont concédées, l'ONU dénonce la famine à Gaza et l'échec de l'aide. Plus de 1 000 Palestiniens tués en cherchant de la nourriture, un scandale qui met en lumière l'horreur de la situation.

Alors que des « pauses humanitaires » sont enfin annoncées, la situation à Gaza reste désespérée. Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a asséné qu’Israël, en tant que puissance occupante, est dans l’obligation de garantir l’approvisionnement en nourriture de la population. Ses mots sont glaçants : « Les enfants meurent de faim sous nos yeux. Gaza est un paysage dystopique marqué par des attaques meurtrières et une destruction totale. »

La critique est sévère envers la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), un organisme privé, étrangement soutenu par les États-Unis et Israël, dont les « lieux de distribution chaotiques et militarisés » sont un échec cuisant. L’ONU révèle un chiffre terrifiant : plus de 1 000 Palestiniens ont été tués en tentant de récupérer de la nourriture depuis le début des opérations de la GHF, près des trois quarts près de leurs sites. Une véritable tragédie qui met en lumière l’inefficacité, voire la dangerosité, de cette initiative.

Le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a lancé un cri d’alarme sur X : « La famine des habitants de Gaza doit cesser maintenant. » Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avait déjà averti que les conditions étaient « déjà catastrophiques et se dégradent rapidement ». Malgré les promesses de « pauses tactiques » et de couloirs sécurisés, l’aide reste largement insuffisante. Le système est au bord de l’effondrement, et les besoins humanitaires sont immenses, bien au-delà des quelques colis de nourriture.

L’urgence est absolue, et la communauté internationale semble impuissante face à cette catastrophe humaine. Les soi-disant « pauses » sont-elles une solution ou un simple palliatif dérisoire face à l’ampleur du désastre ? Le temps presse pour des centaines de milliers de vies menacées.