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La loi Duplomb, un scandale sanitaire et démocratique, est rejetée massivement par les Français. Une pétition record exige son abrogation, mais le gouvernement refuse d'écouter, imposant un texte désastreux pour l'environnement et la santé.

La contestation contre la loi Duplomb atteint des sommets. Plus de deux millions de signatures ont été recueillies pour une pétition exigeant l’abrogation immédiate de ce texte qui menace gravement notre agriculture et notre santé. C’est un véritable raz-de-marée citoyen, une première sur le portail de l’Assemblée, qui témoigne d’une défiance populaire massive envers un gouvernement sourd aux alertes.

Le projet de loi, porté par le sénateur LR Laurent Duplomb, vise à réintroduire un pesticide néonicotinoïde, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018 mais toujours autorisé en Europe jusqu’en 2033. Ce produit, un « tueur d’abeilles » avéré, suscite de vives inquiétudes quant à ses effets sur la biodiversité et la santé humaine, malgré un manque d’études d’ampleur. Les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme, tandis que des experts pointent du doigt les risques.

Un sondage récent révèle l’ampleur du rejet : 61% des Français se disent défavorables à cette loi, dont 46% « très défavorables ». Pire encore, 64% souhaitent qu’Emmanuel Macron ne promulgue pas ce texte et le soumette à une nouvelle délibération parlementaire. Malgré cette pression écrasante, la ministre de l’Agriculture a déjà affirmé que la loi serait « de toute façon promulguée », balayant d’un revers de main la volonté populaire. Le Conseil constitutionnel, attendu le 7 août, est désormais le dernier rempart contre cette catastrophe législative.

Le débat à l’Assemblée, si débat il y a, ne pourra de toute façon pas revenir sur les dispositions déjà adoptées. Une mascarade démocratique qui souligne le fossé grandissant entre les élites politiques et une population exaspérée par des décisions prises contre son gré. La loi Duplomb, loin de répondre aux véritables défis du monde agricole, semble plutôt servir les intérêts de l’agro-industrie, au mépris des enjeux écologiques et sanitaires.