
L’affaire Rachida Dati et Carlos Ghosn éclate au grand jour, révélant un scandale financier choquant. Pendant des années, la nature exacte des services juridiques de Dati, rémunérés à hauteur de 900 000 euros par Renault-Nissan, est restée un mystère. Aujourd’hui, après six ans d’enquête approfondie, la conclusion des juges d’instruction est implacable : les preuves des prestations de Dati sont « particulièrement limitées ».
Les investigations ont échoué à identifier des preuves tangibles de l’existence et de la réalité des services prétendument fournis par Madame Dati entre 2009 et 2013. Ce manque de transparence soulève de graves questions quant à la légalité et à l’éthique de cette collaboration.
Malgré les tentatives désespérées de Madame Dati, depuis 2021, de convaincre les magistrats de la légitimité de ses activités, ses efforts ont été vains. La mise en examen et le renvoi devant le tribunal correctionnel, aux côtés de Carlos Ghosn, pour « corruption et trafic d’influence » confirment la gravité des allégations. Cette affaire met en lumière les défaillances potentielles au sein des élites et les zones d’ombre persistant dans leurs relations financières, laissant un goût amer de privilège inacceptable et de manque de responsabilité.