
Une nouvelle affaire secoue l’industrie alimentaire française, jetant une ombre sur la fiabilité des produits que nous consommons. Des barquettes de lardons 5x5x25 de 1kg de la société André Bazin font l’objet d’un rappel massif. La raison est glaçante : des étiquettes totalement non conformes, affichant des informations erronées sur les ingrédients et, plus grave encore, sur la date limite de consommation (DLC).
Les autorités sanitaires ont été contraintes d’annoncer ce rappel ce mardi 29 juillet 2025, après la découverte d’une discordance flagrante entre les étiquettes des barquettes et celles des cartons d’emballage. Alors que les cartons indiquent le bon lot (746342), les barquettes, elles, portent un lot erroné (746302). Mais le véritable scandale réside dans la DLC affichée sur ces barquettes défectueuses : le 9 juillet 2026, soit près d’un an de plus que la date réelle du 23 août 2025. Cette tromperie sur la date pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la santé des consommateurs, qui risquent de consommer un produit potentiellement périmé, augmentant les risques d’intoxication alimentaire.
Ces lardons douteux ont été commercialisés entre le 16 et le 21 juillet 2025, se répandant chez des grossistes dans toute la France. Ces lots de 1kg étaient distribués en cartons de six barquettes. Face à ce « risque d’anomalie d’étiquetage », Rappel Conso, la plateforme gouvernementale, a lancé l’alerte. Les consommateurs qui découvriraient ces barquettes en rayon sont instamment priés de les rapporter au point de vente. Quant à ceux qui les auraient déjà achetées, un remboursement est heureusement possible, mais le mal est déjà fait : la confiance est brisée.
La procédure de rappel ne prendra fin que le 23 août 2025, laissant planer une incertitude inquiétante quant à la circulation de ces produits potentiellement dangereux. Ce nouvel incident souligne les failles persistantes dans le contrôle qualité de l’industrie agroalimentaire, où de simples erreurs d’étiquetage peuvent se transformer en véritables menaces pour la santé publique. Jusqu’où ira cette série de négligences ?