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Une Atsem de 59 ans a été écrouée à Vic-la-Gardiole, accusée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de maternelle. Ce scandale pédocriminel révèle des failles alarmantes et plonge la commune dans l'effroi.

Un scandale pédocriminel d’une ampleur terrifiante secoue Vic-la-Gardiole. Une assistante maternelle de 59 ans a été mise en examen et écrouée, accusée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de seulement 3 à 4 ans. Des faits d’une gravité inouïe qui ont semé l’effroi dans cette paisible commune de l’Hérault.

Employée comme Atsem à l’école maternelle Les Aresquiers depuis octobre 2024, cette femme aurait commis ces actes révoltants dans l’exercice même de ses fonctions. Le procureur de Montpellier a confirmé des « actes de pénétration digitale et de masturbation » perpétrés entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025. Une plainte des familles, déposée début juillet, a déclenché cette enquête bouleversante.

La rapidité de l’intervention judiciaire ne masque pas l’ampleur du désastre humain. L’Atsem a été suspendue administrativement par une mairie qui, curieusement, refuse désormais toute déclaration, laissant les familles dans un silence assourdissant. Ce mutisme officiel nourrit l’inquiétude et soulève des questions sur la gestion de cette crise avant qu’elle n’éclate au grand jour.

Alors que le rectorat de Montpellier exprime son « soutien », ce drame met en lumière les failles de surveillance au sein des établissements scolaires. Comment de tels actes ont-ils pu se produire pendant des mois sans être détectés ? La rentrée scolaire à venir s’annonce sous les auspices d’une méfiance généralisée, un accompagnement psychologique étant désormais indispensable pour cette communauté éducative brisée par l’horreur.