
Dans une décision passée sous silence, le gouvernement a frappé un coup dur pour les fonctionnaires à la retraite : la fin des chèques-vacances. Une circulaire, publiée le 22 juillet, met un terme à cette aide instituée en 1982, marquant une régression sociale perçue comme une véritable « mesquinerie » par des syndicats unanimes. Alors que l’exécutif cherche désespérément des dizaines de milliards pour boucler le budget 2026, cette mesure, bien que financièrement minime, est un symbole fort de son désengagement.
Le cabinet de Laurent Marcangeli tente de justifier l’injustifiable, arguant d’une décision vieille de deux ans, précédemment retoquée par la justice administrative. Une tentative de déminage bien pâle face à la colère grandissante. Cette restriction arrive dans un contexte déjà tendu, où François Bayrou a annoncé qu’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite ne serait plus remplacé. Le débat budgétaire s’annonce explosif, et cette nouvelle coupe ne fait qu’attiser les braises.
Les retraités, déjà mis à forte contribution dans le budget 2026, voient ici une nouvelle illustration de la politique d’austérité qui les frappe de plein fouet. Cette décision est un affront pour ceux qui ont dédié leur vie au service public, et un signal alarmant sur la dégradation des acquis sociaux. Le gouvernement, sous couvert de rigueur budgétaire, sacrifie le pouvoir d’achat des plus vulnérables, montrant une fois de plus son mépris pour les droits sociaux.
Alors que la crise économique s’intensifie, la suppression des chèques-vacances pour les retraités fonctionnaires est une décision non seulement symboliquement forte, mais aussi profondément injuste. Elle révèle une politique budgétaire sans vision, cherchant des économies de bout de chandelle au détriment du bien-être des citoyens. Une pilule amère à avaler pour des milliers de foyers déjà fragilisés.