
La Bourse de Paris a subi un revers cuisant, le CAC 40 clôturant en forte baisse. Cette dégringolade est le résultat d’une digestion difficile des résultats semestriels et des déclarations alarmantes de la Fed, qui ont semé le doute chez les investisseurs. Alors que Wall Street continue d’afficher des records insolents, tirée par des géants comme Microsoft, le marché parisien semble incapable de trouver un second souffle.
Après une brève incursion dans le vert, l’enthousiasme initial s’est rapidement évaporé. Les annonces, mêlant bonnes et mauvaises nouvelles, ont finalement plombé l’indice français, le faisant basculer dans le rouge pour une descente inexorable jusqu’à la fin de la séance. Cette performance médiocre contraste fortement avec l’euphorie américaine, soulignant une divergence préoccupante.
Plus d’une trentaine de publications ont bombardé le marché, créant des écarts abyssaux entre les rares gagnants et la multitude de perdants. Si Société Générale et Safran ont réussi à tirer leur épingle du jeu, des entreprises majeures comme Schneider Electric, Bouygues et ArcelorMittal ont lourdement chuté, leurs prévisions décevantes alimentant les craintes d’une décélération économique. Sanofi et FDJ United ont également subi des revers significatifs, confirmant un sentiment général de déception.
Le coup de grâce est venu de la Réserve fédérale américaine. La décision de maintenir les taux d’intérêt, malgré les attentes d’une baisse, a douché les espoirs des marchés. Les propos du patron de la Fed, Jerome Powell, jugés trop ambigus, ont été interprétés comme un signal négatif. Même Donald Trump n’a pas mâché ses mots, qualifiant Powell de « trop stupide et trop politique ». Cette incertitude persistante sur la politique monétaire américaine risque de continuer à peser lourdement sur les marchés mondiaux, et notamment sur un CAC 40 déjà fragilisé.