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Les Bourses européennes s'effondrent après le décret de Donald Trump sur les droits de douane. Le CAC 40 enregistre sa pire perte, et les chiffres de l'emploi américain déçoivent.

Les marchés européens sont une fois de plus plongés dans le chaos, percutés de plein fouet par la nouvelle escalade de la guerre commerciale initiée par Donald Trump. Son décret, entérinant des surtaxes douanières drastiques, a jeté une ombre funeste sur les espoirs de reprise. L’ouverture des Bourses a été un véritable bain de sang, avec des géants comme Teleperformance, Viridien, Saint-Gobain et Axa s’effondrant dès les premières heures de la séance.

Le CAC 40, emblème de la fragilité économique française, a enregistré sa pire chute depuis avril, marquant une semaine catastrophique avec une baisse de 3,63%. Mais le marasme ne s’arrête pas là. Les chiffres de l’emploi américain, bien en deçà des attentes, confirment une dégradation alarmante de la conjoncture. Avec seulement 73 000 créations de postes en juillet et des révisions à la baisse des mois précédents, c’est un signal clair de ralentissement qui inquiète les investisseurs.

La situation a poussé les taux obligataires américains à reculer brutalement, tandis que le dollar perdait du terrain face à l’euro. Une spirale négative qui légitime les craintes d’une baisse des taux de la Fed, redoutant un abaissement trop tardif qui plongerait l’économie américaine dans une crise plus profonde. Même Wall Street, d’ordinaire plus résiliente, n’a pu échapper à la tourmente, les résultats décevants d’Amazon et Apple ne parvenant pas à compenser le pessimisme ambiant.

Pendant ce temps, les entreprises du CAC 40 affichent des bénéfices nets en chute libre de 28% au premier semestre 2025 par rapport à l’année précédente, avec des secteurs clés comme l’automobile et le luxe durement touchés. Cette déroute générale témoigne de la volatilité extrême et de l’incertitude qui règnent sur les marchés financiers, pris en étau entre des politiques protectionnistes agressives et une économie mondiale à bout de souffle.