La Bourse de Paris affiche un léger rebond, un simple soupir de soulagement après l’évitement du pire concernant les droits de douane. Cependant, cette accalmie est loin de rassurer les investisseurs, visiblement partagés sur un accord qui, loin d’être une victoire, promet de freiner la croissance européenne. Le surcoût inévitable pèsera lourdement sur les entreprises ou, pire, sur les consommateurs.
Malgré un prétendu regain de « visibilité » pour les stratégies et investissements des sociétés, le marché parisien, et notamment le CAC 40, peine à véritablement célébrer cet accord. Une indifférence notable qui soulève des questions sur la réelle portée de cette entente. Les résultats d’entreprises, bien que globalement positifs, ne parviennent pas à masquer l’absence d’une véritable impulsion.
Le schéma technique, décrit comme haussier, semble paradoxalement en quête d’une dynamique introuvable. L’indice se traîne, incapable de franchir la zone de résistance court terme située entre 7916 et 7940 points. L’objectif fantasmé des 8000/8025 points reste un mirage, et l’envolée vers les 8171/8200 points, une chimère lointaine. En cas de chute sous la zone de soutien de 7825/7837, le marché pourrait bien revoir ses ambitions à la baisse, confirmant une fragilité sous-jacente que personne ne veut admettre.
