
La France a été frappée par un véritable désastre routier ce week-end, avec un pic alarmant de plus de 1000 kilomètres de bouchons cumulés. Cette pagaille, qualifiée de « journée noire » par Bison futé, a transformé le traditionnel chassé-croisé estival en un cauchemar pour des millions de vacanciers. Loin d’être un incident isolé, cet embouteillage monstrueux frôle même un record historique, soulignant l’incapacité chronique des infrastructures à absorber le flux estival.
Les points névralgiques de ce désastre sont sans surprise les axes majeurs. L’A7, pourtant déjà saturée, a connu un ralentissement aggravé par deux accidents, atteignant 108 kilomètres de paralysie. L’A9 et l’A10 n’ont pas été épargnées, avec respectivement 102 et 125 kilomètres de ralentissements, transformant des trajets courts en odyssées interminables. Les automobilistes ont dû endurer des temps de parcours doublés, voire triplés, transformant leurs vacances en un calvaire dès les premières heures de route.
Même le Massif central n’a pas échappé à cette débâcle. L’A71 a été paralysée par un accident matinal, ajoutant 64 kilomètres de bouchons au tableau déjà sombre. Les tunnels alpins, comme celui du Mont-Blanc, ont affiché des temps d’attente insensés, allant jusqu’à 1h45. Ces chiffres révèlent une planification routière manifestement inadaptée face aux défis récurrents des départs en vacances. La situation, loin de s’améliorer, risque de persister tout le week-end, prolongeant l’agonie des automobilistes.
Cette crise des transports, qui a débuté dès vendredi avec une journée classée rouge, met en lumière une réalité amère : chaque été, la même scène se répète, sans réelle amélioration. Les prévisions, pourtant claires, n’ont pas suffi à éviter ce chaos prévisible. Les usagers, piégés pendant des heures, ont payé le prix fort de l’inefficacité structurelle, une fatalité qui semble s’ancrer dans le paysage routier français. Un dimanche jaune pour les départs ne promet qu’une légère accalmie avant la prochaine vague de désespoir routier.