Le Hamas a de nouveau exposé la souffrance d’otages israéliens, dont Evyatar David, dans des vidéos d’une cruauté inouïe. Amaigri et affaibli, David décrit un quotidien fait de privations, se sentant abandonné. Ces images, dont l’authenticité et la date demeurent incertaines, sont une manipulation évidente pour forcer Israël à céder. Pendant ce temps, les familles condamnent cette propagande ignoble, soulignant l’état critique des captifs et l’urgence d’une intervention, face à un gouvernement israélien qui semble impuissant.
Après un nouvel échec des négociations, le destin des otages s’obscurcit. Sur les 251 enlevés, 49 sont toujours détenus, et 27 déclarés morts. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou se contente de vagues promesses d’efforts continus, tandis que le président Isaac Herzog dénonce la barbarie du Hamas qui affame et torture. Le désespoir grandit à Tel-Aviv où des milliers de personnes, dont l’émissaire américain Steve Witkoff, réclament sans relâche la libération des captifs, criant leur frustration face à l’inaction.
Pendant que les otages dépérissent, la situation humanitaire à Gaza ne cesse de se détériorer. De nouvelles frappes israéliennes ont tué des dizaines de Palestiniens, dont des civils attendant de l’aide. Un employé du Croissant-Rouge a également péri dans une attaque. Ces tragédies s’ajoutent à un bilan déjà effroyable : plus de 60 000 morts à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Le blocus israélien, bien que prétendument assoupli, maintient plus de deux millions de Palestiniens sous la menace d’une famine généralisée, tandis que l’aide internationale est insuffisante. Les promesses américaines d’augmenter l’aide semblent bien minces face à l’ampleur du désastre humanitaire.
Le ministre des Affaires étrangères français dénonce des images insupportables mais l’inaction persiste. Le chef d’état-major israélien menace de poursuivre le combat si aucun accord n’est trouvé, annonçant un avenir sombre pour la région. Le Hamas, de son côté, accuse Washington de « mise en scène » pour masquer la famine. Ce conflit sans fin ne fait que révéler l’incapacité des acteurs internationaux à protéger les populations civiles et à trouver une solution pérenne, laissant otages et Gazaouis dans un abîme de souffrance.
