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La ministre de la Santé Catherine Vautrin veut un accès au patrimoine des assurés. Une mesure controversée qui divise et inquiète les Français face à l'ampleur de la fraude sociale.

Le scandale enfle : la ministre de la Santé et du Travail, Catherine Vautrin, ose réclamer un accès sans précédent au patrimoine de chaque assuré. Sous prétexte de traquer la « fraude sociale », estimée à 13 milliards d’euros par an par le Haut Conseil des Finances publiques, le gouvernement s’apprête-t-il à dénuder financièrement les Français ? Une mesure qui, loin de rassurer, sème la discorde et l’inquiétude.

Certains experts, comme Benoît Perrin des Contribuables associés, avancent même des chiffres bien plus alarmants, situant la fraude entre 25 et 30 milliards d’euros annuels. Cette surenchère de chiffres ne fait qu’alimenter le climat de suspicion généralisé. Mais est-ce vraiment une raison suffisante pour légitimer une telle intrusion dans la vie privée des citoyens ? La question divise et crée un malaise palpable.

Pour Benoît Perrin, la faisabilité technique de cette mesure ne fait aucun doute : une base de données existe déjà. C’est une révélation qui glace le sang : nos informations financières sont potentiellement à portée de main de l’administration, sans que nous en ayons pleinement conscience. L’idée d’une Sécurité sociale fouillant dans nos biens, nos comptes et nos investissements est une perspective terrifiante pour de nombreux Français.

Cette proposition risque de créer une fracture profonde entre l’État et les citoyens, sapant la confiance déjà fragile. Plutôt que de s’attaquer aux racines profondes des inégalités et de la précarité, le gouvernement préfère pointer du doigt les fraudeurs, réels ou supposés, au risque d’une surveillance généralisée. Une telle approche punitive et intrusive pourrait bien se retourner contre ceux qui la défendent, en exacerbant le sentiment d’injustice et en alimentant la colère populaire.