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L'ascension fulgurante de Xiaomi avec sa berline électrique SU7 sème la panique chez les géants automobiles, contraints d'admettre la supériorité chinoise. Même Ferrari étudie la SU7 Ultra, tandis que Ford loue son innovation. Un signal d'alarme pour l'Occident.

L’ascension fulgurante de Xiaomi sur le marché automobile chinois est une véritable menace pour les constructeurs occidentaux, déjà chancelants. Jim Farley, le PDG de Ford, a lui-même confessé son admiration pour la berline électrique SU7 de Xiaomi, qu’il conduit depuis six mois, la qualifiant de « brillante » et avouant ne plus vouloir s’en séparer. Un aveu plutôt humiliant pour un géant américain face à un nouveau venu asiatique.

Ce n’est pas un cas isolé : même Ferrari aurait acquis un exemplaire de la surpuissante SU7 Ultra de 1500 chevaux pour l’étudier, signe d’une panique croissante face à l’innovation chinoise qui bouscule l’ordre établi. La Xiaomi SU7, inspirée de la Porsche Taycan, la surpasse pourtant par son prix dérisoire, coûtant jusqu’à trois fois moins cher en Chine. Ses performances sont d’ailleurs à couper le souffle, avec des accélérations foudroyantes et un écran de 16,1 pouces qui relègue bien des concurrents à l’âge de pierre.

Face à une demande effrénée, les délais de livraison s’allongent dangereusement, poussant Xiaomi à repousser son arrivée en Europe à 2027. Ce succès fulgurant met en lumière la fragilité de l’industrie automobile traditionnelle, incapable de rivaliser avec l’agilité et l’audace des acteurs chinois. L’Occident est-il condamné à courir après une innovation qui lui échappe ? L’avenir s’annonce sombre pour les dinosaures de l’automobile face à cette vague montante venue de l’Est. Le marché est en train de basculer, et les constructeurs établis semblent impuissants face à cette déferlante inévitable. Les consommateurs, eux, ne regardent que le rapport prix/performances, et sur ce terrain, la Chine est clairement en train de gagner la guerre.