Trump-banking-controversy
Donald Trump accuse JPMorgan et Bank of America de l'avoir trahi après son mandat, dénonçant une discrimination politique. Un décret serait en préparation pour sévir contre les banques.

Donald Trump, président des États-Unis, a lancé une attaque frontale contre des géants bancaires comme JPMorgan Chase et Bank of America (BofA), les accusant de l’avoir lâchement abandonné après son premier mandat. Selon lui, ces institutions se sont livrées à une discrimination politique flagrante, un phénomène qui ciblerait de nombreux conservateurs. Cette allégation explosive révèle une tension grandissante entre le pouvoir politique et le monde de la finance.

Trump a détaillé les refus qu’il aurait subis : JPMorgan Chase lui aurait donné un ultimatum de « vingt jours pour arrêter » ses opérations, et une autre tentative d’ouverture de comptes aurait également échoué. Des sources suggèrent que cette situation aurait poussé le président à préparer un décret pour sévir contre de telles pratiques, montrant la gravité de la situation et sa détermination à user de son pouvoir pour répliquer.

Ces rejets, survenus « après que j’ai été président », coïncident avec la période post-Capitol, marquant un tournant inquiétant. Le président aurait personnellement contacté les PDG Jamie Dimon (JPMorgan) et Brian Moynihan (BofA), mais leurs interventions n’auraient servi à rien. Tandis que BofA et JPMorgan refusent de commenter spécifiquement les accusations de Trump, Bank of America avait déjà affirmé que les convictions politiques n’influaient pas sur les décisions de fermeture de comptes, une déclaration qui sonne creux face aux allégations présidentielles.

Le Wall Street Journal a révélé l’existence d’un projet de décret présidentiel visant à exercer une pression considérable sur les banques coupables de discrimination. Ce texte pourrait être signé sous peu, entraînant des enquêtes pour violation de lois anti-discrimination et des sanctions financières. Cette démarche, si elle se concrétise, marquerait une escalade sans précédent dans la guerre entre le président et une partie du secteur financier, risquant de fragiliser encore davantage la confiance publique dans les institutions bancaires et politiques.