
Des experts des Nations Unies sonnent l’alarme : la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), prétendument dédiée à l’aide humanitaire, serait en réalité un outil de manipulation. Financée par Israël et les États-Unis, cette organisation est désormais sous le feu des critiques pour l’exploitation des secours à des fins militaires et géopolitiques secrètes, défiant ouvertement le droit international. Une accusation d’une gravité sans précédent.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a révélé un bilan effroyable : plus de mille Palestiniens ont été tués en tentant d’obtenir de l’aide alimentaire à Gaza depuis le début des opérations de la GHF, dont près des trois quarts à proximité de ses sites. Ce chiffre macabre souligne un échec retentissant de la mission prétendument humanitaire de la fondation, la transformant en véritable piège mortel.
Les experts de l’ONU exigent la dissolution immédiate de la GHF. Ils appellent à ce que les responsables soient tenus pour compte, afin que les organisations humanitaires expérimentées des Nations Unies et de la société civile puissent enfin reprendre la main sur la gestion et la distribution de l’aide. La GHF est perçue comme un « spectacle de cruauté grotesque » et même une « mafia » par certains, tant elle instrumentalise la désespoir des civils affamés. L’imbrication des services de renseignement israéliens, des entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës révèle un scandale qui exige une surveillance internationale impitoyable.
La crédibilité de l’aide humanitaire est gravement compromise. Alors que des milliers de tonnes de vivres et de médicaments attendent aux frontières, la GHF n’a pas seulement failli à sa mission ; elle a transformé l’espoir en tragédie. La dissolution de la branche genevoise de la GHF, confirmée suite à des irrégularités, n’est qu’un premier pas. Il est impératif de mettre fin à cette parodie humanitaire pour que l’aide atteigne enfin ceux qui en ont désespérément besoin, sans arrière-pensées cyniques.