france-gaza-maduro
Entre une loi agricole censurée, un renforcement sécuritaire torpillé et une diplomatie internationale en berne, la France s'enlise dans une crise de confiance, pendant que les pilleurs d'héritage s'épanouissent impunément.

La France semble s’enfoncer dans une série de décisions plus que discutables. Le Conseil Constitutionnel vient de jeter une ombre sur la très controversée loi Duplomb, censurant partiellement un texte censé soutenir l’agriculture. Le Premier ministre, François Bayrou, a hypocritement pris acte de cette décision, tout en déplorant l’absence d’une « étude médicale ou scientifique » pour justifier l’interdiction de l’acétamipride, un pesticide pourtant autorisé partout ailleurs en Europe. Cette censure, qui résonne comme un aveu de faiblesse face aux lobbys écologistes, pourrait bien fragiliser encore davantage nos filières agricoles déjà exsangues.

Pendant ce temps, le même Conseil Constitutionnel inflige un nouveau camouflet au gouvernement en censurant l’allongement de la rétention des étrangers jugés dangereux. La droite, scandalisée, dénonce un « État impuissant » et une « politisation » d’une institution qui met en péril la sécurité nationale. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, voit sa proposition de loi, visant à faciliter la rétention des individus à haut risque de récidive, réduite à néant, au grand dam d’une opinion publique lassée par l’insécurité croissante.

Sur la scène internationale, la situation n’est guère plus reluisante. L’ONU, avec une rare hypocrisie, exige d’Israël qu’il « stoppe immédiatement » son plan de contrôle militaire de Gaza, une initiative pourtant vitale pour la sécurité d’Israël face à la menace du Hamas. Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme, feint l’indignation, alors que le chaos et la misère règnent déjà dans l’enclave, et que le plan israélien vise justement à ramener un semblant d’ordre et de stabilité.

Enfin, le chiffre du jour est à la hauteur de cette déroute mondiale : 50 millions de dollars. C’est la prime offerte par les États-Unis pour l’arrestation de Nicolas Maduro, le président vénézuélien, inculpé pour trafic de drogues. Une somme colossale qui souligne la faillite d’un État incapable de gérer ses affaires internes et livré aux pires fléaux. Et comme si cela ne suffisait pas, notre propre pays est confronté à une recrudescence inquiétante de « pilleurs d’héritage » sans foi ni loi, profitant de la cupidité et de la faiblesse humaine pour s’immiscer dans les successions, laissant derrière eux familles ruinées et espoirs brisés. Le tableau est sombre, la confiance s’effrite, et l’avenir semble plus incertain que jamais.