Un fait divers des plus choquants secoue Bordeaux : une jeune femme de 17 ans a été victime d’une agression sexuelle en plein jour, à bord d’un tramway. Cet événement, survenu mercredi 6 août aux alentours de 12h45, met en lumière une fois de plus la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité, même dans les transports en commun. La victime, sous le choc, a rapidement alerté les autorités, permettant l’arrestation de l’agresseur quelques minutes seulement après les faits, cours Victor Hugo.
Le profil du suspect, un homme algérien de 34 ans, révèle des détails particulièrement alarmants. Non seulement l’individu était en situation irrégulière sur le territoire français, mais il faisait également l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et était déjà connu des services de police. Un cumul de défaillances qui interpelle et soulève des questions sur l’efficacité des mesures de contrôle et d’expulsion. La victime a été prise en charge à l’hôpital et entendue par les enquêteurs, confirmant la nature des actes commis.
Déféré devant le parquet de Bordeaux ce vendredi, l’agresseur a été placé en détention provisoire, une mesure qui, bien que nécessaire, ne suffit pas à apaiser l’inquiétude grandissante. Il comparaîtra le 6 octobre prochain devant le tribunal correctionnel pour des faits d’agression sexuelle sur mineur, mais aussi pour son maintien irrégulier sur le territoire et l’usage de stupéfiants. Cette affaire met cruellement en évidence les lacunes du système et les dangers qui peuvent surgir lorsque des individus en situation irrégulière, et déjà connus des services, continuent de circuler librement.
