
La promesse d’une intelligence artificielle révolutionnaire, capable de gérer les tâches complexes avec l’expertise d’un docteur, s’est heurtée à la dure réalité des plannings de rédaction. Malgré l’optimisme débordant de Sam Altman, qui vantait les capacités de la dernière itération, ChatGPT-5, cette prétendue avancée technologique a lamentablement échoué à résoudre une problématique pourtant courante : l’élaboration d’un calendrier pour une équipe de journalistes. Les chefs de service, déjà accablés par la complexité des horaires variés, des vacances et des alternances, ont vu leurs espoirs s’envoler.
Les tentatives précédentes avec des versions antérieures de ChatGPT avaient déjà prouvé leur inefficacité, laissant planer le doute sur la capacité réelle de l’IA à appréhender les subtilités du monde du travail. L’arrivée de ChatGPT-5 était censée marquer un tournant, offrir une solution miracle à une équation jugée insoluble par les humains. Pourtant, même en fournissant toutes les données nécessaires – noms des collaborateurs, créneaux horaires à couvrir, contraintes spécifiques des week-ends et des absences –, la réponse de l’IA est restée désespérément évasive.
Après des échanges laborieux, où il a fallu pousser l’IA à accomplir sa mission de manière insistante, ChatGPT-5 a finalement avoué son incapacité à réaliser une « analyse de données avancée ». Loin de la main experte promise, l’intelligence artificielle a proposé une version « simplifiée ou manuelle » du planning, voire un modèle Excel vide à compléter soi-même. Une déception amère pour ceux qui espéraient une automatisation complète et sans heurts. Il aura fallu un « peaufinage » de prompt pour obtenir un simple fichier Excel, certes sans dates ni couleurs, mais qui, une fois adapté manuellement, a pu soulager la pénibilité.
Cette expérience révèle les limites persistantes des intelligences artificielles face aux défis du monde réel, où la complexité humaine et les nuances contextuelles dépassent encore largement leurs capacités. L’idée que ChatGPT-5 puisse remplacer un expert doté d’un doctorat semble, pour l’heure, relever de la pure fantaisie, surtout quand elle peine à organiser un simple planning de rédaction.