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Un adolescent de 17 ans a trouvé la mort à Bièvres, percuté par une voiture de police après une course-poursuite. Ce drame suscite des interrogations sur les méthodes d'intervention et la fatalité de ces situations.

Un adolescent de 17 ans a perdu la vie de manière tragique ce samedi matin en Essonne, percuté par une voiture de police lors d’une course-poursuite à Bièvres. Ce drame soulève de sérieuses questions sur les circonstances de l’intervention et la nécessité d’une telle issue. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, mais cette enquête est-elle suffisante face à une situation qui dégénère bien trop souvent ?

Les faits, selon les premiers éléments, débutent par le vol présumé d’un deux-roues à Châtenay-Malabry. Un utilitaire est identifié, un refus d’obtempérer s’ensuit, déclenchant une course-poursuite effrénée. Le véhicule s’immobilise finalement près d’une station-service, et le jeune de 17 ans, dans un geste désespéré, tente de fuir à pied en traversant la N118. C’est là que l’impensable se produit : il est mortellement percuté par une voiture de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de nuit.

La police affirme qu’un freinage d’urgence a été tenté, mais la mort de ce mineur, quelques minutes après l’impact, laisse un goût amer. Une autre personne à bord de l’utilitaire a été interpellée, mais la vie d’un adolescent a été fauchée. L’ouverture d’une enquête par l’IGPN est qualifiée d’« usage légal », une formule qui sonne creux face à l’ampleur de la perte. Combien de fois encore faudra-t-il déplorer de tels drames avant que des mesures concrètes ne soient prises pour encadrer plus strictement ces poursuites à haut risque ?