gaza-conflict-destruction
Le Brésil dénonce avec force l'extension des opérations israéliennes à Gaza et exige un retrait immédiat des troupes, craignant une catastrophe humanitaire aggravée. Lula qualifie la situation de « génocide ».

La tension monte d’un cran. Le Brésil, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a fermement condamné la décision israélienne d’étendre ses opérations militaires à Gaza, incluant une nouvelle incursion dans la ville martyre. Cette mesure, loin de toute solution, ne fera qu’aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique pour la population civile palestinienne, piégée dans un enfer sans fin. Une initiative qui semble ignorer les cris d’alarme de la communauté internationale.

Le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva ne mâche pas ses mots, exigeant un « retrait complet et immédiat des troupes israéliennes » de Gaza. Il souligne également l’urgence absolue d’un cessez-le-feu, la libération des otages et l’entrée « sans entrave » de l’aide humanitaire. Des appels qui, jusqu’à présent, sont restés lettre morte, face à une détermination d’Israël qui semble inflexible. Le président Lula, déjà connu pour ses positions tranchées, avait qualifié en juillet dernier, lors du sommet des BRICS à Rio de Janeiro, la situation à Gaza de « génocide », un terme qui a provoqué l’ire d’Israël et tendu les relations diplomatiques.

Cette escalade intervient après l’annonce par le gouvernement de Benyamin Netanyahou d’un plan visant à prendre le contrôle de Gaza, suite à près de deux ans de conflit. De nombreux pays ont dénoncé cette décision, craignant une intensification des souffrances et une déstabilisation encore plus profonde de la région. Le monde observe, impuissant, l’aggravation d’une crise qui semble ne jamais trouver de résolution durable, et où les civils paient le prix fort d’un conflit impitoyable.