
Un scandale de cybersécurité sans précédent secoue l’Italie. Plus de 100 000 copies de documents d’identité, incluant des passeports et cartes d’identité, ont été dérobées sur les serveurs de plusieurs hôtels. Ces informations sensibles, collectées lors des enregistrements clients, se retrouvent désormais en vente sur le dark web, exposant des dizaines de milliers de touristes à des risques majeurs. L’Agence italienne pour le numérique (Agid) a lancé l’alerte, confirmant l’ampleur désastreuse de cette fuite.
Le pirate, connu sous le pseudonyme « mydocs », a affirmé avoir infiltré les systèmes informatiques de ces établissements entre juin et août 2025. Dix hôtels italiens sont déjà identifiés comme victimes de cette opération criminelle, et les autorités craignent que ce chiffre ne s’alourdisse dans les prochains jours. Ce vol massif de données représente une menace grave, tant sur le plan économique que légal pour les victimes. Ces documents peuvent être utilisés pour des fraudes massives : création de faux documents, ouvertures de comptes bancaires frauduleux, ou encore usurpation d’identité numérique.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé. L’industrie hôtelière est une cible privilégiée des cybercriminels, comme en témoignent les précédentes attaques contre des géants tels que Marriott, Caesars ou Booking.com. La vulnérabilité persistante des systèmes de sécurité dans ce secteur est alarmante. Alors que des millions de voyageurs confient leurs informations les plus privées, la protection de ces données semble cruellement défaillante, laissant un boulevard aux pirates et jetant une ombre sur la confiance des consommateurs.