
Le département d’État américain a annoncé une décision choc : la suspension immédiate de tous les visas visiteurs pour les habitants de Gaza. Cette mesure drastique, présentée comme une « pause » le temps d’une enquête approfondie, intervient après une vague d’accusations virulentes émanant de l’influenceuse d’extrême droite Laura Loomer. Celle-ci, connue pour ses positions complotistes et son influence auprès de Donald Trump, a semé le trouble en dénonçant une prétendue « inondation » de djihadistes sur le sol américain via des visas médicaux.
La cible principale de Loomer est l’association « Heal Palestine », qu’elle accuse d’organiser des voyages aux États-Unis pour des Palestiniens de Gaza, qui seraient, selon elle, affiliés à des organisations islamiques pro-Hamas et financées par le Qatar. Des allégations incendiaires qui ont rapidement fait mouche auprès de l’administration, menant à cette suspension sans précédent. Le ministère des Affaires étrangères, sous l’égide de Marco Rubio, semble avoir cédé à la pression de cette voix controversée.
Les répercussions de cette affaire sont déjà palpables. Laura Loomer, qui se vante d’avoir déjà obtenu le limogeage de hauts fonctionnaires sous l’administration Biden, réclame des têtes au sein du département d’État, estimant que « quelqu’un devra être viré ». Cette rhétorique agressive est relayée par des élus républicains, comme Randy Fine, qui promettent de coopérer pour l’« expulsion immédiate » de ces Palestiniens. L’affaire révèle une fois de plus la fragilité des politiques humanitaires face aux pressions politiques extrêmes et aux théories du complot. Une situation alarmante qui met en lumière les dérives potentielles de la politique américaine sous l’influence de figures controversées.