France-heatwave-crisis
La France est frappée par une canicule dévastatrice, le 51e épisode depuis 1947. 36 départements en vigilance orange, des températures alarmantes atteignant 41°C. Un futur climatique sombre.

La France est plongée dans un deuxième épisode caniculaire dévastateur, le 51e depuis 1947, un signe alarmant de l’accélération du changement climatique. Cette situation, loin d’être un incident isolé, devient la norme, menaçant la stabilité du quotidien. Le répit tant espéré reste incertain.

Alors que la vague de chaleur approche de son dixième jour, 36 départements demeurent en vigilance orange. Le Sud et le Sud de la Bretagne sont particulièrement touchés. Les températures atteindront des sommets insoutenables, avec des prévisions allant jusqu’à 41 degrés dans l’intérieur du Languedoc et du Roussillon. Perpignan et Montpellier sont sur le point de franchir la barre symbolique des 40 degrés, illustrant un avenir climatique des plus sombres pour la région.

Malgré l’arrivée d’un air légèrement plus frais au nord, la situation reste critique. Si les températures baissent dans le centre et le nord, l’alerte reste maximale ailleurs. La Corse est même sous vigilance jaune pour des orages, un symptôme supplémentaire du dérèglement climatique. Le début de cette vague, le 8 août, a rapidement transformé le Sud-Ouest et le Centre-Est en fournaises, brisant de nombreux records de chaleur et soulignant la vulnérabilité croissante du pays face aux extrêmes climatiques.

Le bilan est accablant : 266 stations météo ont enregistré des températures de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025, un chiffre qui dépasse le total de la seconde moitié du XXe siècle. Cette escalade de la chaleur, qui se prolonge, ne manquera pas de laisser des cicatrices profondes. Tandis que le Sud de l’Europe, notamment l’Espagne, endure sa troisième semaine de canicule et lutte contre des incendies dévastateurs, la France se prépare à un dénouement incertain entre lundi soir et mardi matin.