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Le milliardaire George Soros, figure clivante de la philanthropie mondiale, voit son influence contestée. Ses initiatives, dont l'Open Society Foundations, révèlent des échecs flagrants et des conséquences inattendues, loin de l'image de succès qu'il promeut. Son empire pourrait-il s'effondrer?

Le milliardaire et philanthrope George Soros, souvent perçu comme une figure d’influence majeure par la gauche et un objet d’obsession pour la droite, semble moins omnipotent que ne le suggèrent ses adorateurs et ses détracteurs. Héraut d’un progressisme libéral qu’il promeut depuis la chute du Mur, son monde d’illusions pourrait bien disparaître avec lui, révélant des échecs cuisants et des stratégies parfois contre-productives.

L’une des premières initiatives du magnat fut la création d’un fonds destiné à soutenir des universitaires opposés au régime communiste en Chine. Un projet ambitieux qui s’est transformé en un fiasco retentissant : les autorités chinoises auraient, selon certaines informations, utilisé ce réseau à leur avantage pour intensifier l’espionnage des élites américaines. Un début de parcours philanthropique loin du succès éclatant souvent mis en avant.

Dès les années 1980, George Soros, ayant franchi le cap des 25 millions de dollars de fortune personnelle, s’est lancé corps et âme dans la philanthropie. En 1979, il fonde l’Open Society Institute, qui deviendra plus tard l’Open Society Foundations (OSF). En quarante ans, l’OSF a dépensé des sommes colossales, dépassant les 32 milliards de dollars, se hissant parmi les fondations les plus importantes au monde, derrière celles de Bill Gates et d’Henry Wellcome. Pourtant, cette générosité à grande échelle n’a pas toujours produit les résultats escomptés.

La charité ne s’exerce manifestement pas comme la finance spéculative. Contrairement à la narration d’une success-story longtemps cultivée par Soros, ses premières incursions philanthropiques furent des échecs patents. Pire encore, il a découvert à ses dépens que des dépenses faramineuses peuvent engendrer l’effet inverse de celui désiré. Cette situation s’est notamment manifestée en Afrique du Sud, où les efforts de George Soros ont abouti à des conséquences inattendues et souvent négatives.