
Le parcours tant attendu de Loïs Boisson sur surface dure a viré au cauchemar. La Française, étoile montante de la terre battue, a été piteusement éliminée dès le premier tour du tournoi WTA 250 de Cleveland, une défaite amère face à la Suissesse Jil Teichmann (83e mondiale). Le score, 4-6, 6-1, 4-6, illustre une performance en dents de scie, loin de rassurer à l’approche de l’US Open.
Malgré un coup droit lifté souvent décisif, Loïs Boisson a montré une fragilité inquiétante sur son service, pourtant l’une de ses forces habituelles. Cette lacune lui a coûté cher, notamment dans le premier set où une « panne de service » à 4-5 a scellé son sort. Si elle a réussi à arracher la deuxième manche, la Dijonnaise a ensuite sombré dans le troisième set, perdant son ultime mise en jeu après être revenue de 1-4.
Cette défaite est d’autant plus préoccupante que ce tournoi devait servir de test crucial avant ses grands débuts à l’US Open, où elle figure au tableau principal. Blessée à l’adducteur gauche, ayant manqué Montréal et Cincinnati, Boisson, spécialiste de la terre battue et demi-finaliste surprise à Roland-Garros , peine manifestement à trouver ses marques sur dur. Son bilan sur cette surface, avec 33 victoires pour 38 défaites, confirme un manque criant de repères.
Après avoir conquis son premier titre WTA 250 à Hambourg sur terre battue , Loïs Boisson, désormais 47e mondiale, se retrouve face à une dure réalité. L’US Open s’annonce comme un véritable défi pour la jeune Française, dont la transition vers les surfaces dures est loin d’être un succès éclatant.