North-Korea-ICBM
Un rapport explosif révèle l'existence d'une base secrète de missiles balistiques en Corée du Nord, abritant potentiellement des ICBM nucléaires. Une menace croissante.

Un rapport glaçant du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) de Washington révèle l’existence d’une base militaire nord-coréenne secrète, tapie à seulement 27 kilomètres de la frontière chinoise. Cette installation non déclarée, située à Sinpung-dong dans la province de Pyongyang du Nord, serait un abri pour les derniers missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) de longue portée du régime, y compris ceux à capacité nucléaire. Une découverte qui jette une ombre inquiétante sur la stabilité régionale et mondiale.

Ces armes représentent une menace nucléaire potentielle non seulement pour l’Asie de l’Est, mais aussi pour le continent américain. Le CSIS qualifie cette base de « première étude approfondie en source ouverte confirmant la base », faisant de cette révélation un signal d’alarme majeur. Loin d’être un cas isolé, cette installation s’inscrit dans un réseau de « 15 à 20 bases de missiles balistiques » que la Corée du Nord n’a jamais daigné déclarer, dissimulant ainsi l’ampleur de son arsenal militaire.

Cette divulgation intervient alors que le dictateur nord-coréen Kim Jong-un a récemment appelé à une « expansion rapide » des capacités nucléaires de son pays, une initiative perçue comme une réponse aux exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud. Depuis l’échec retentissant du sommet de Hanoï en 2019 avec Donald Trump, Pyongyang clame haut et fort son statut de puissance nucléaire « irréversible », refusant toute perspective de dénucléarisation. La construction de cette base, débutée dès 2004 et opérationnelle en 2014, souligne une escalade préoccupante dans les ambitions nucléaires de Kim Jong-un, rendant la dissuasion de plus en plus complexe.